Doom 1 à 3, les portages infernaux

MAJ septembre 2019 : En réaction au mécontentement des joueurs, Bethesda vient de patcher Doom 1 & 2. Ces correctifs suppriment la connexion obligatoire à bethesda.net et améliorent grandement les performances des deux jeux. Rien de neuf par contre du côté de Doom 3.

Avec l'arrivée imminente de Doom Eternal, Bethesda a eu la bonne idée préparer le terrain en rééditant les trois premiers épisodes de la série sur les principales consoles du marché (Ps4, Xbox One, Switch). On peut désormais se procurer tout un pan d’histoire du FPS old-school pour une petite vingtaine d'euros.

Bloodrayne, sang pour sang immoral

À l'instar du zombie dont je vous ai parlé récemment, le nazi est un autre grand méchant dont raffole l'industrie du jeu vidéo. Depuis les débuts de la série Wolfenstein dans les 90's jusqu'aux récents Sniper Elite et autres simulations douteuses de seconde guerre mondiale, on en aura dégommé du national-socialiste! Il faut dire que la représentation de la sinistre croix gammée dans une oeuvre de pur divertissement ne suscite plus de réelle polémique.

Hollywood a largement défriché l'affaire en intégrant le Troisième Reich dans un nombre incalculable de productions destinées au grand public (La Dernière Croisade, Les Aventuriers de l'Arche Perdue, Hellboy, Captain America, Inglourious Basterds...). Même le marché allemand, historiquement très à cheval sur le sujet, autorise depuis 2018 la représentation symboles nazis dans les jeux vidéos.

Transformé en figure abstraite, représentation générique d'un mal absolu, le nazi offre un canevas scénaristique simple qui apporte un parfum de souffre bon marché à de nombreuses productions vidéo-ludiques en quête de buzz. Le racolage facile n'est donc jamais loin, un domaine dans lequel Bloodrayne est passé maître en 2002 avec son cocktail erotico-fantastico-militaire d'un mauvais goût absolu.