Le jeu vidéo, une passion honteuse?

Assumer sa passion pour le jeu vidéo, ce n’est pas toujours évident! Rares sont ceux qui osent s’en vanter auprès de leurs collègues de bureau, voire même de leurs proches... vous savez, lors du classique repas de famille où il est bien vu d’étaler sa réussite pour montrer qu'on a la plus grosse.

Aborder le sujet en public revient souvent à tendre le bâton pour se faire battre. Avec à la clé une escalade de remarques moralisatrices à la : "Mais tu n’as rien d’autre à faire de ta vie?", "Tu n’es pas un peu vieux pour ça?", sans oublier l’incontournable : "J’aimerais bien avoir autant de temps à perdre" (particulièrement comique quand l’intervenant a lui même un smartphone greffé à la main).
 
The Witness Paysage
"Ce n'est pas de l'art, c'est juste un jeu vidéo" (The Witness)

Painkiller, le mal par le mal

Pourquoi c'est culte?

Dans le jeu vidéo comme ailleurs, on ne recherche pas toujours la finesse. Painkiller (2004) par exemple, c’est la célébration d’un plaisir quasi-enfantin : DÉMOLIR PLEIN DE TRUCS! Ça peut paraitre idiot, mais quand on part sur un postulat de base aussi simpliste, il faut une sacrée dose de talent pour tenir le joueur en haleine. 

Ready Player One, en route pour le high score?

[Léger spoiler]

Je dois vous avouer un truc : Lorsque j’ai vu pour la première fois la bande annonce de Ready Player One, j’ai eu TRÈS PEUR! Marketé comme un remake de Tron dégoulinant de placements produits, le dernier Spielberg me donnait l’impression d’avoir franchi un nouveau cap dans le délire consumériste, façon Le Monde Secret Des Emojis.

Ready Player One