The Legend Of Zelda : Link's Awakening

Pourquoi c'est culte?

À l’heure où l’on peut faire tout et surtout n’importe quoi avec un smartphone qui tient au creux de la poche, difficile d’imaginer à quel point cet épisode inédit de The Legend Of Zelda, paru en 1993 sur une Gameboy alors au sommet de sa popularité, tenait du rêve devenu réalité.
Incarner Link sur la portable de Nintendo, c’était la promesse de dizaines d’heures de jeu dans un univers féerique et envoûtant, une quête épique à vivre :
- Bien au chaud dans les WC, alors que le reste de la famille attend sont tour.
- Sous la couette en pleine nuit, à la lueur d’une lampe de poche.
- Dans la voiture des parents, pendant des trajets décidément bien trop courts.
- En fait n’importe où, pour peu qu’on dispose d’un stock confortable de piles LR6 AA!
 
Link’s Awakening Box

Captain Skyhawk, rencontre du 3ème type

Pourquoi c'est culte?

Je suis toujours admiratif devant ces jeux de fin de génération qui parviennent à faire cracher leurs tripes à des consoles en pré-retraite. En 1990, la NES est sur le point de céder sa place à la Super NES, mais la petite boite grise est pourtant loin d’avoir rendu son dernier souffle. C’est dans ce contexte que sort Captain Skyhawk, shoot-them-up hors norme développé par un futur grand du jeu vidéo : Rare (Donkey Kong Country, GoldenEye, Killer Instinct…).

Captain Skyhawk Artwork

Ghosts'n Goblins (et autres bestioles)

Pourquoi c'est culte?

On attribue souvent la paternité du jeu d’action/plate-forme horrifique au premier Castlevania (1986), mais c’est oublier qu’un an plus tôt sortait un des pionniers du genre : Ghosts'n Goblins. Burtonien avant l’heure avec son esthétique aussi sinistre que loufoque, ce titre est aussi l’un des premiers grands succès de Capcom (Non, mon blog n'est pas sponsorisé par le studio japonais).

Resident Evil 2, peur sur la ville

Pourquoi c'est culte?

Sans surprise (on est chez Capcom!), le succès du premier Resident Evil déclenche instantanément la mise en branle d’une suite. Shinji Mikami, papa du jeu original, devient producteur et confie les rênes du projet au jeune game designer Hideki Kamiya, déjà en poste sur le premier épisode. Rapidement, les deux hommes s’opposent sur la direction à prendre : Kamiya veut mettre l’accent sur l’action et les gunfights alors que Mikami préfèrerait favoriser le suspens et l’ambiance. Conscient de faire obstacle au développement, ce dernier se désolidarise du projet pour s’en tenir à un rôle de superviseur occasionnel.

Darkstalkers, les démons de minuit

Pourquoi c'est culte?

Dans la famille des anciennes gloires du jeu de combat, je demande… Darkstalkers! Paru en 1994 sur le système d’arcade CP System II de Capcom, ce gros défouloir barré met en scène un bestiaire fantastico/mythologique haut en couleurs et largement inspiré des classiques horrifiques du studio Universal. Avec ses sprites énormes et magnifiquement animés, Darkstalkers n’a rien à envier à un véritable film d’animation. L’esthétique cartoonesque se décline jusque dans les décors truffés de détails et d’éléments interactifs, une orgie visuelle qui fait de ce titre l’un des sommets artistiques du genre.