Les 5 films de Noël qui ont marqué mon enfance

À l'origine, je pensais faire un article sur la représentation de Noël dans le monde du jeu vidéo... Et devinez quoi : J'ai RIEN trouvé! L'univers vidéo-ludique semble curieusement hermétique à cette période de l'année. Du coup, je vous propose à la place un petit top de mes 5 films de Noël préférés.

"Pfff, Noël c'est commercial, d'abord"


5. La Course Au Jouet

la course au jouet
La Course au jouet, c’est Arnold Schwarzenegger au sommet de sa carrière comique. Sur la base d’un pitch très convenu (méchant papa + noël = gentil papa), cette petite comédie en apparence inoffensive défonce joyeusement le consumérisme américain. Les scènes de shopping du 24 décembre n'ont ici rien à envier à l'enfer post-apocalyptique de Terminator 2.
Schwarzy est fidèle à ses habitudes, il casse la gueule à tout le monde : Pères noël, caissiers, rennes, employés postaux… Le plus américain des autrichiens semble beaucoup s’amuser dans cette auto-parodie en roue libre, et les seconds rôles savoureux (le voisin pervers, énorme !) rajoutent encore du piment à ce petit divertissement iconoclaste. 

4. Piège de Cristal

die hard bruce willis
Les repas de noël en entreprise, c’est une certaine idée de l’enfer sur terre. Heureusement, Bruce Willis est là pour mettre l’ambiance façon "papa noël de la destruction massive", en faisant péter plein de trucs : Des voitures, une armée de terroristes, pas mal de mobilier de bureau, plusieurs étages d'un immeuble… Quel boute en train, ce Bruce !
Noël oblige, Piège de cristal se termine par un happy ending typique du cinéma U.S. où les rares survivants quittent le champ de bataille avec une insouciance qui ne peut s’expliquer que par une brutale amnésie post-traumatique. Un grand classique ultra bourrin du cinéma d'action 80's.

3. Maman j'ai raté l'avion

maman j'ai raté l'avion
Comédie de noël ultime, Maman j’ai raté l’avion est aussi un fascinant documentaire sur l'autodéfense et la fabrication d’armes artisanales. Combien d’accidents domestiques sont à mettre sur le compte de Kevin, ce psychopathe en culotte courte? Mieux vaut ne pas le savoir. 
Ce qui est certain, c’est que Maman j’ai raté l’avion est le symbole d’un cinéma familial fun et bien ficelé, qui ne prend pas le jeune public pour des demeurés. Parfois cruel, souvent irresponsable, le film assène quand même quelques morales bienvenues dans son dernier acte, mais sans les gros sabots habituels des productions de Noël. 
Catherine O'Hara est exceptionnelle en “pire maman du monde” qui remue ciel et terre pour retrouver son enfant. 

2. Batman : le défi

batman le défi
Noël, c’est sympa. Mais un Noël avec Catwoman et le Pingouin, c’est quand même plus cool. Ahhh oui, y a Batman aussi, mais Tim Burton n’en a pas grand chose à cirer. On le sent même à deux doigts de faire un film Batman sans homme chauve-souris. Michael Keaton doit cumuler à tout casser 20 min de présence à l’écran, et se fait totalement éclipser par les prestations hallucinées de Danny DeVito et Michelle Pfeiffer. 
Alors, côté ambiance de Noël, ben c’est du Tim Burton en mode gothique de chez gothique. Tout le monde est pourri, il fait nuit tout le temps et Gotham est comme figée dans un hiver sans fin. Paradoxalement, le réalisateur s’amuse beaucoup et enchaîne les scènes délirantes : Selina Kyle est ressuscitée par des chats, Batman tue plein de clowns de façon totalement gratuite, Oswald Cobblepot dresse une armée de pingouins équipés de missiles pour détruire Gotham... C'est un festival de WTF.
Mais à côté de ça, Tim Burton signe aussi l’un de ses films les plus poétiques, avec un amour impossible façon Edward Aux Mains d’Argent, et une magnifique B.O. du compère Danny Elfman, qui s’amuse lui aussi beaucoup avec les codes du film de noël (cf les chœurs à la fin du thème principal). 

1. Gremlins

gremlins
S’il y a bien une leçon à retenir de Gremlins, c’est qu’il ne faut JAMAIS offrir un animal de compagnie à Noël. Non mais sérieux, vous avez vu ce bordel? Défenestrer une vieille dame, passe encore… mais brûler un cinéma? Quelle infamie ! 
Que dire de plus, sinon que Gremlins est mon film préféré, tous genres et toutes périodes confondues. Conçu à la base comme un bête film d’horreur, le projet a mué en une sorte de conte hystérique qui passe du “trop mignon” au “mais bordel c’est la fin du monde?” en moins de temps qu’il n’en faut pour dire Gizmo.
Ce qui est incroyable avec Gremlins, c'est qu'il a réussi le tour de passe-passe d'être considéré comme un divertissement familial… alors qu'y a quand même un monstre qui passe au micro-ondes ^^;  Question de dosage sans doute. L'équilibre entre noirceur, humour et émotion tient à pas grand chose, c'est du travail d'orfèvre à ce stade là.

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