Cela fera bientôt 25 ans que Resident Evil hante nos consoles. Loin de s'essouffler, la licence a même repris du poil de la bête ces dernières année. Le 7ème épisode et le remake de Resident Evil 2 se sont tous deux classés parmi les meilleures ventes de la série, mettant d’accord nouveaux venus et fans de longue date.
Mais au fait, pourquoi c'est si bon? Qu'est ce qui fait qu'on prend un tel pied à revenir dézinguer des morts vivants à Racoon City dans des histoires qui recycle invariablement les mêmes clichés?
Mais au fait, pourquoi c'est si bon? Qu'est ce qui fait qu'on prend un tel pied à revenir dézinguer des morts vivants à Racoon City dans des histoires qui recycle invariablement les mêmes clichés?
Rien ne ressemble plus à Resident Evil qu'un autre Resident Evil.
Dès la trilogie originale sur Psone, ces jeux ont mis en place des mécaniques farfelues, mais très appréciées par les joueurs. Citons par exemple les coffres de stockage "magiques" qui communiquent entre eux, les machines à écrire pour sauvegarder, et cet étrange fétichisme des portes, qu’on débloque avec 36000 clés différentes cachées dans des endroits improbables.
Tout ça paraît un peu lourd et n'a de sens que dans l'univers de la saga, mais honnêtement qui n'a pas ressenti un pincement au cœur en retrouvant certains de ces anachronismes dans le récent Resident Evil 7?
Dès la trilogie originale sur Psone, ces jeux ont mis en place des mécaniques farfelues, mais très appréciées par les joueurs. Citons par exemple les coffres de stockage "magiques" qui communiquent entre eux, les machines à écrire pour sauvegarder, et cet étrange fétichisme des portes, qu’on débloque avec 36000 clés différentes cachées dans des endroits improbables.
Tout ça paraît un peu lourd et n'a de sens que dans l'univers de la saga, mais honnêtement qui n'a pas ressenti un pincement au cœur en retrouvant certains de ces anachronismes dans le récent Resident Evil 7?
Un casting digne d'un soap opera
Côté scénario et personnages, Resident Evil ne s'est jamais caché de faire dans la franche série Z. Entre les héros increvables, les méchants qui ressuscitent tous les deux épisodes, les gentils qui deviennent méchants, tout peut arriver dans cet univers aussi improbable (impitoyable?) qu'un épisode de Dallas. Ce n'était probablement pas l'intention originale de Shinji Mikami (qui citait plus volontiers Romero comme principale influence), mais Resident Evil est actuellement l'une des séries les plus WTF du monde du jeu vidéo. Et c'est plutôt cool!
Les personnages de Resident Evil ont beau être des stéréotypes sur pattes, ils n’en sont pas moins sympathiques. C’est toujours un plaisir de retrouver Jill, Chris et co d’un épisode à l’autre, comme dans une série TV.
Le plus drôle, c’est que même quand R.E.7 se veut plus “réaliste”, il y a toujours un moment où les scénaristes finissent par péter un fusible et partent dans des délires purement nanardesques où un mec lambda se transforme en un rambo destructeur de mutants.
Les personnages de Resident Evil ont beau être des stéréotypes sur pattes, ils n’en sont pas moins sympathiques. C’est toujours un plaisir de retrouver Jill, Chris et co d’un épisode à l’autre, comme dans une série TV.
Le plus drôle, c’est que même quand R.E.7 se veut plus “réaliste”, il y a toujours un moment où les scénaristes finissent par péter un fusible et partent dans des délires purement nanardesques où un mec lambda se transforme en un rambo destructeur de mutants.
Une série très homogène
Certains fans n’ont pas apprécié le virage action amorcé par le 4 et totalement assumé dans le 5, mais ces deux jeux comptent quand même parmi les meilleurs "third person shooter" de leur époque.
Bon, par contre, mieux vaut passer sous silence les innombrables spin-off inutiles comme Gun Survivor, Umbrella Corps et autres horreurs. De ce côté, c’est clairement la fête du slip.
Une technique toujours au top
Quant au moteur 3D RE Engine, développé pour R.E.7 et perfectionné pour les remakes de R.E.2 et 3, il a repoussé les limites de ce qu’on pensait faisable sur les consoles actuelles. Sans exagérer, la modélisation des personnages dans les derniers épisodes est proche du photoréalisme.
Des tas de références au 7ème art
La filiation avec le cinéma ne se limite pas aux films de zombis de George Romero. Le premier épisode fourmille d'emprunts à des classiques comme Les Dents De La Mer de Spielberg ou encore Les Oiseaux d'Hitchcock. Dans R.E.2, le siège du commissariat évoque inévitablement Assault de John Carpenter. Il y a même des trolls issus du Seigneur des Anneaux dans R.E.4!
Mais c’est R.E.7 qui affiche le plus directement ses influences, avec le “found footage” de l’intro, façon Blair Witch. Quant à la famille cannibale qui est au cœur de l’intrigue, elle est un quasi copier/coller de celle de Massacre à la Tronçonneuse.
Mais c’est R.E.7 qui affiche le plus directement ses influences, avec le “found footage” de l’intro, façon Blair Witch. Quant à la famille cannibale qui est au cœur de l’intrigue, elle est un quasi copier/coller de celle de Massacre à la Tronçonneuse.
Une franchise à succès au cinéma
Non, c'est pour rire. Je tolère les nanars de la team “Paul Anderson/Milla Jovovich” quand j’ai assez de drogues dans le sang, mais ça s’arrête là...
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